Primeurs 2024

PORTÉ PAR LE COEUR

2024 est une année de conviction. Il en fallait, devant la pluie insistante, qui a traîné ses menaces jusqu’aux vendanges. Indéniablement, nous avons eu de la chance mais aussi l’exigence de ne pas la laisser tout décider. Face au climat, réagir. Ne pas attendre qu'il soit trop tard. Ne pas précipiter ce qui demande du temps. Mais aller au devant, dans le choix de nos gestes et de nos calendriers. Une saison d’une rare intensité, des équipes transcendées par l’engagement — et un vin superbe d’avoir triomphé du doute.

NOUS AVONS CRU

MARIE-FRANCE

"Nous avons cru. Quotidien dans les parcelles. Avec l’élan du savoir et les sens affûtés."

KÉVIN

"Nous avons cru. Poussée lente de la vigne que nous accompagnons à l'intuition."

YANNICK

"Nous avons cru. Choix après choix, porter jusqu’au bout l’engagement."

JÉRÔME

"Nous avons cru. Même dans la pression des vendanges, il fallait être là."

À L'UNISSON

CROIRE QU'IMPORTE LE TEMPS

Nous avons cru.
Avant même le bourgeon, avant même la sève.
Même si, dès l’hiver, la terre s’est gorgée d’eau.
Même si le ciel a pesé sur le printemps.
Les chevaux ont foulé la terre humide
Et nous avons avancé dans leurs ornières d’argile,
Aussi résolus que les pluies.
La vigne a hésité — mais pas nous.
Il fallait être là.
Quotidien dans les parcelles.
Sans compter nos heures,
Avec l’élan du savoir et les sens affûtés.
Choix après choix,
Porter jusqu’au bout l’engagement :
Premier millésime certifié en agriculture biologique.
L’été est enfin venu, franc.
Force tranquille qui rouvre l’horizon.
Poussée lente de la vigne
Que nous accompagnons à l'intuition,
Beaucoup plus que par réflexe
— parfois le bon geste ne sort pas d’un manuel.
Le fruit a tenu.

Beaucoup d'anticipation, et un vrai sentiment de satisfaction à la fin
Kévin, tractoriste & vigneron

PORTÉ PAR LE COEUR

À L'UNISSON

DÉVOTION

RÉVÉLATION

DÉVOTION

FAIRE JUSQU’À L’ÉVIDENCE

Nous avons cru,
Même dans la pression des vendanges.
Le sucre a pris son temps au cœur des baies.
Chaque jour, scruter les maturités,
Au risque obsédant du dilemme :
Attendre ou ne pas attendre ?
Et puis nous lancer : l’analyse aide l’intuition.
Temps décisif du sécateur,
Pour nous couper, enfin, de la menace.
Dévotions jusqu’à minuit
Mais les rendements sont beaux.
Du pied au pressoir, plus de compromis.
— cette année, exit le jus des tables de tri.
Alors, au chai comme au cœur, l’espoir a redoublé.
Vinifications maîtrisées dès l’instant.
Températures sous contrôle.
Remontages plus attentionnés encore.
La couleur a pris, l’aromatique après elle.
Et, dans le cuvier, des premières impressions
Aussi vibrantes que la saison :
Le vin était là.

TRÉSORS

FIG.1

La maintenance des équipements est réalisée en interne pour garantir leur disponibilité permanente. Etre opérationnel à 100%.

FIG.2

Fétuque rouge, seigle fourrager, avoine, vesce velue... Des semis ont été réalisés pour améliorer la portance des sols et lutter contre l’érosion. ils se sont montrés particulièrement importants cette année pour garantir notre entrée dans les parcelles.

FIG.3

Les choix des dates de vendanges sont révélés particulièrement stratégiques cette année. Suivant notre intuition, nous avons commencé le 19 septembre, soit deux jours plus tôt qu'initialement planifié. Une décision salvatrice.

FIG.4

Le millésime a été une vraie révélation dans les chais. Avec des degrés d'alcool potentiels un peu plus bas, les fermentations alcooliques se sont particulièrement bien déroulées. L'extraction de la couleur fut rapide et parfaite.

RÉVÉLATION

RÉVÉLER AVEC STYLE

Nous avons cru.
De l’élevage à l’assemblage.
Dans nos mains : deux cépages nets
— un millésime de haute typicité.
Le merlot : 78% de trame,
Une étoffe soyeuse de fruits.
Le cabernet franc : 22% d’appoint,
Tout d’arômes et d’épices.
Puis l’ensemble, enfin, s’est révélé à nous,
Un millésime de grande plénitude.
Le pourpre y décline sa palette florale :
Violette, lilas et pétales de rose.
Arrive le rouge des fruits d'été, fraises,
Framboises et pastèques juteuses.
Le vert s’invite, en touches aériennes :
Romarin, menthe et bourgeon de cassis
Comme chapardé au sauvignon.
En somme, le nerf et l’enveloppe.
D’un trait, la texture et la tension.
Une énergie sapide prolongée d’une fleur de sel,
L’écho signature du terroir calcaire.